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Du 8 mai 1945 au 8 mai 2021 : 76 ans de guerres et un florissant commerce des armes !

8 mai 1945. Fin de la Deuxième Guerre mondiale ?

Faux, évidemment ! Non seulement il faudra attendre les deux bombes atomiques larguées début août 1945 sur Hiroshima et Nagasaki pour que les USA s’enorgueillissent d’avoir « gagné la guerre » alors que sans l’intervention massive de l’URSS dès le début de l’année 1943 l’Allemagne nazie était loin d’être vaincue. Mais la guerre était loin d’être terminée pour autant. Elle allait se prolonger durant ce qu’on appellerait pudiquement en Europe la « Guerre froide » qui allait consumer, à travers de multiples brasiers, une quantité incalculable de populations civiles, du Vietnam à la Syrie en passant par le long défilé de nos anciennes colonies pressées de retrouver enfin la liberté. Sans parler de la volonté d’indépendance de ces nouveaux États-nations créés de toutes pièces par les anciennes puissances coloniales, parfois sous le nom rassurant de protectorats, à travers le Moyen-Orient, l’Afrique et jusqu’aux Amériques, jusqu’aux lointaines Îles Malouines.

Mais en quoi cela aurait-il bien pu nous concerner puisque, sur notre continent à nous, il nous était enfin donné de vivre en paix ? 

C’était en tout cas ce que proclamait haut et fort l‘Intelligentsia européenne, fière du trophée qu’allait lui offrir le jury du Prix Nobel de la Paix en 2012. En dépit de la longue guerre de dix ans de 1991 à 2001 entre les différents peuples de l’ex-Yougoslavie, sans parler des conflits répétés entre la Tchétchénie, la Russie et l’Ukraine (toujours d’actualité), totalisant quelque deux cent mille victimes. Sans parler de nos bombardiers continuant au fil des années – et en ce moment même – à égrener leurs chapelets d’explosifs sur d’autres continents, à travers des guerres dites défensives, préventives, dissuasives et autres jeux de mots, sans que s’en émeuvent outre mesure nos concitoyens, encore moins nos élites politiques, intellectuelles, civiles et religieuses.

« Désormais nous sommes en guerre ». Ce cri-là, oui, on l’entendait parfois dans la bouche de certains chefs d’État dès que des francs-tireurs infiltrés dans nos rangs assassinaient à coup de pétards et de poignards d’innocents concitoyens, vengeant ainsi – prétendaient-ils – leurs frères lointains victimes de nos bombardements.

*  *   *

8 mai 2021. Septante-six ans plus tard, malgré la pandémie, les guerres sont toujours là et le commerce des armes n’a jamais été aussi prospère ! 

Nous nous plaignons en Belgique et chez nos voisins européens des mesures de confinement imposées par ce nouvel ennemi, inconnu au régiment. Un virus qui ne demande pourtant qu’à prêter main forte aux humains dans leur acharnement à s’entretuer. Et que dire de ces foules dispersées dans le monde entier subissant de plein fouet, outre la pandémie, les horreurs de la misère, des migrations forcées, de l’exil, de la guerre ?

La CNAPD (Coordination nationale d’Action pour la Paix et la Démocratie) a décidé en collaboration avec d’autres associations de dénoncer le scandaleux commerce des armes que continue à pratiquer en ce moment notre pays. Des armes wallonnes sont toujours utilisées au Yémen. Six ans de guerre déjà ! « La pire crise humanitaire au monde » selon les Nations Unies. La CNAPD et sa plateforme d’associations ont donc décidé, dès décembre 2017, d’attaquer la Région Wallonne en justice pour qu’elle cesse ses exportations d’armes vers l’Arabie saoudite, pays de transit pour d’autres nations en guerre. Malgré les récentes victoires obtenues au Conseil d’Etat, la Région Wallonne s’entête à maintenir ces exportations. Il a donc été décidé entretemps de multiplier les procédures judiciaires.

Évidemment ces procédures ont un coût. En soutenant financièrement ces actions en justice, « nous pouvons donc aider à y mettre fin » signale la CNAPD qui annonce aussi que dans moins d’un mois débutera une cagnotte destinée à poursuivre ces actions en justice. « Objectif ? 4000 euros ! Chaque geste compte. Et si l’objectif des 4000 euros est dépassé, d’autres ressources seront disponibles pour la suite de ces actions en justice ».

Les membres du bureau de la COLUPA ont décidé de contribuer à cette action à raison d’un don de 1000 euros. Rappelons que notre Coalition luxembourgeoise pour la Paix réunit une vingtaine d’associations de la province et du pays, dont la liste vous est indiquée au bas de chacun de nos messages. Tout en souhaitant rejoindre la plateforme comprenant la Coordination nationale d’Action pour la Paix et la Démocratie (CNAPD), la section belge francophone d’Amnesty International (AIBF), la Ligue des Droits humains (LDH) et Vredesactie.

Ce sera ainsi une manière pour la Coalition luxembourgeoise pour la Paix de célébrer son trentième anniversaire. Une coalition qui a vu se succéder, à travers des hauts et des bas, toute une génération de militants oeuvrant pour plus de paix chez nous et dans le monde.

Pour être tenu.e.s au courant du jour J du lancement de la cagnotte par la plateforme vous pouvez vous informer sur  newsletters et les réseaux facebook ou twitter de la CNAPD.

Voilà du moins une manière positive et militante de commémorer cette journée du 8 mai 1945 rappelant la capitulation de l’Allemagne nazie mais, hélas, ne mettant pas fin à cet enchaînement des guerres ni à la spirale de la violence qui se poursuit jusqu’aujourd’hui. Comme nous le rappelait récemment le philosophe Edgar Morin : « Les humains détruisent bien plus les humains que les virus ». Ce n’est sûrement pas l’expérience qui lui manque, lui qui va fêter ses cent ans le 8 juillet prochain.

Merci pour votre attention et n’hésitez jamais à nous communiquer vos remarques, critiques ou suggestions !

Que faire face à tant de barbarie ?

Ce titre, la Colupa l’avait déjà placé en tête du document diffusé lors des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Il pourrait resservir tel quel aujourd’hui. Le texte qui suit est d’ailleurs extrait de ce document auquel nous avions donné alors une large diffusion. Cinq ans plus tard, rien de neuf sous le soleil Paris est de nouveau victime d’attentats. Nice aussi ce jeudi 29 octobre 2020… Des crimes commis par des psychopathes ou des fous de Dieu (c’est pareil) qui ne supportent aucune atteinte à la dignité de leur prophète ou qui estiment qu’il est juste de venger de cette manière les victimes de nos interventions guerrières dans le monde arabo-musulman. Et pour toute réponse qu’entendons-nous ? « C’est la France qui est attaquée« . C’est du moins l’avis du président Macron. L’Église de France, elle, a fait preuve de plus de retenue (des musulmans ont d’ailleurs été parmi les premiers à se recueillir aux abords du sanctuaire). La République laïque se voudrait-elle « plus catholique que le Pape »? Pour quelles raisons, au fait ?…

Extrait de la déclaration de la Colupa suite aux attentats du 13/11/2015 à Paris (texte intégral)

Nous savons que la solution violente à un conflit n’est jamais une « solution », mais la cause de nouveaux conflits à perte de vue. C’est ce que l’Histoire nous démontre depuis des millénaires, et singulièrement depuis les guerres mondiales du 20e siècle, déclenchées par des pays européens hautement civilisés et qui ont abouti au comble de l’horreur et de la barbarie. Elles se prolongent aujourd’hui à travers une « stratégie du chaos » aux dimensions mondiales. Laquelle ne profite finalement à personne, si ce n’est au trust militaro-industriel et aux intérêts mercantiles des multinationales qui, elles, ne connaissent ni frontières, ni alliés, ni ennemis, ni bons, ni méchants, obéissant uniquement à cette économie du profit-à-tout-prix qui, de plus en plus, nous tient lieu de gouvernance.

En tant que coalition provinciale, reliée à d’autres mouvements de paix au niveau national et international, nous faisons nôtre la déclaration du 17 novembre 2015 publiée par le M.A.N. (Mouvement pour une Alternative non-violente) qui a son siège à Paris. Nous appuyant sur les grandes lignes de ce document, nous nous inclinons devant les victimes de toutes les formes de violence, qu’elles soient désignées sous le terme d’attentats ou de guerres.

Nous avons une pensée toute spéciale pour les innombrables vies assassinées depuis plusieurs années en Syrie, Irak, Afghanistan, Pakistan, Nigéria, Cameroun, et tant d’autres pays à travers le monde, enfants, femmes et hommes, victimes de la folie meurtrière des humains. Nous pensons aussi à l’immense foule de celles et ceux qui fuient leur pays et que l’Europe a tant de mal à accueillir.

Dans un monde devenu complexe, les choix faits depuis plusieurs dizaines d’années par nos dirigeants politiques successifs doivent nous amener à nous interroger sérieusement :

  • Faut-il continuer à privilégier une économie qui profite d’abord aux plus riches, chez nous et ailleurs sur la planète, aux dépens de l’avenir du quotidien des plus pauvres, ici et là-bas ?
  • Faut-il poursuivre une politique de défense qui s’appuie entre autres sur des armes nucléaires coûteuses et inefficaces, bien camouflées en Belgique dans les silos de la base aérienne de Kleine-Broghel ?
  • Faut-il continuer à fermer les yeux sur les ventes d’armes à des pays peu soucieux des droits de leurs peuples, aux dépens d’une politique contribuant à l’amélioration de la vie de tous les citoyens dans les domaines de la santé et de l’éducation ?
  • Faut-il continuer à considérer la plupart des pays d’Afrique et d’Asie comme des terres peuplées d’hommes et de femmes moins dignes que nous de vivre décemment et de cultiver des terres dont nous exploitons le sous-sol par multinationales interposées au mépris à la fois de la vie et du développement de ces peuples et de l’avenir écologique de notre planète ?
  • Faut-il poursuivre une politique qui donne la priorité au « tout sécuritaire » aux dépens de l’élaboration d’une politique favorisant la construction du « vivre ensemble » ?

Face à ce qui s’est passé à Paris – et dans bien d’autres villes à travers le monde – il est grand temps d’examiner ces questions et d’y apporter des réponses appropriées et réfléchies. À moins de considérer la guerre comme une fatalité, et donc les êtres humains comme des citoyens incapables et irresponsables, il nous faudra bien trouver les moyens de convaincre nos dirigeants, nationaux et européens, de la nécessité d’entendre la voix de ceux et celles qui, dans la société civile, ici et à travers le monde, proposent et mettent déjà en œuvre des solutions permettant la construction d’un monde plus respectueux de l’humain et de notre environnement. (Fin du document).

*  *  *

Cinq ans plus tard, y a-t-il un seul mot que nous devrions changer à cette déclaration ? Hélas, non ! L’histoire ne cesse de se répéter. Serons-nous donc toujours condamnés à la subir ? Malgré tous ces « Plus jamais ça » que nous allons encore entendre bientôt à l’occasion des commémorations du 11 novembre.

Pas de confinement pour les Tambours de la Paix !

Ce samedi 21 mars

Journée mondiale des Tambours pour la Paix

La Coalition luxembourgeoise pour la Paix aurait dû organiser cette journée dans notre province selon le modèle des années précédentes. Le contexte actuel ne l’a pas permis. Mais cette période de confinement nous offre, en revanche, la possibilité de mieux nous informer et de réfléchir sur le cours des événements.

Rappelons que c’est le grand résistant belge, Arthur Haulot, emprisonné à Dachau, qui après la guerre 40-45 a lancé cette campagne mondiale en faveur de la paix avec son appel solennel.

 « Depuis toujours, on a battu tambour pour envoyer les hommes à la guerre. Aujourd’hui les enfants d’Europe appellent les enfants du monde à battre tambour pour conduire le monde vers la Paix ».

Un autre appel solennel, lancé récemment par le président Macron – imité ensuite par d’autres ténors de notre pays – lui a permis de répéter six fois de suite : « Nous sommes en guerre ». Il parlait évidemment de la guerre au fameux coronavirus. Mais il aurait dû ajouter : Depuis de nombreuses années nous sommes en guerre, et ces guerres-là, ce sont bien des humains qui les font contre d’autres humains. Rien qu’en Syrie, en neuf ans, 384.000 morts dont 116.000 civils, comme l’a rappelé récemment Antonio Guterres, secrétaire général de de l’ONU.

Sans oublier d’autres pays du Moyen-Orient et d’Afrique où la guerre sévit toujours à travers de lointaines et nébuleuses coalitions auxquelles nous participons, sans même souvent nous en rendre compte. Rappelons donc que nos militaires et nos F-16 se trouvent toujours sur leurs bases de Jordanie et d’autres régions d’Europe et d’Afrique afin de remplir de supposées « missions humanitaires ».

Et que dire de tous ces migrants jetés sur les routes de l’exil ou parqués dans des camps de fortune? Seraient-ils immunisés contre le coronavirus, eux qui affrontent jour et nuit les pires conditions de vie, ou plutôt de survie?  Sans parler de l’hostilité des pays qu’ils tentent de traverser. Comme la Libye ou la Turquie qui réamorce en ce moment des transactions financières avec l’Union européenne fort peu « humanitaires », ce terme étant réservé désormais aux soldats chargés de mettre au pas des peuples récalcitrants.

La spirale de la violence – quel que soit le camp – n’a jamais conduit à la paix. De multiples infos, modes de communication, canaux de diffusion sont à notre disposition et à la portée de tous nos concitoyens. Profitons-en. Pas de trêve, pas de confinement pour la Paix !

Remplacer nos F-16 par quoi et pourquoi ?

Par delà les calculs d’épiciers (en gros !) autour du prix des différents modèles d’avions destinés à remplacer nos futurs F-16, chose qu’a déjà décidée notre Gouvernement sans consulter jusqu’à présent les citoyens, voici l’avis de Thierry Bingen, membre des instances dirigeantes du Mouvement DEMAIN, publié dans Le Vif/L’Express de ce mercredi 27 avril. Nous soulignons les mots-repères.

Quand un F-16 décolle de la base de Florennes, il quitte généralement le ciel belge dans les six minutes.En d’autres termes, de tels avions n’ont aucun sens par rapport aux mots « défense nationale »Son successeur ne sera sans doute pas plus lent à se trouver hors du pays.

Posséder de tels avions n’a de sens que dans le contexte d’une alliance militaire. C’est le cas de nos F-16 qui sont pleinement intégrés dans les opérations de l’OTAN. Notre cinquantaine de bombardiers-chasseurs ont ainsi contribué à notre « défense nationale » en larguant des bombes sur l’ex-Yougoslavie, l’Afghanistan, la Libye et la Syrie. Ils ont aussi patrouillé (sans larguer de bombes) dans l’espace aérien de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie.

Une alliance militaire se définit d’abord par une alliance politique. Même sans l’approuver, on peut comprendre le choix fait in illo tempore par les gouvernements belges de participer à une alliance antisoviétique. Depuis l’implosion de l’URSS, on doit se poser la question de la participation à une alliance qui n’a plus d’ennemi déclaré.

On doit d’autant plus se la poser aujourd’hui que le leadership de cette alliance politique et militaire est aux mains d’un déséquilibré, tout aussi fantasque en politique étrangère qu’irresponsable dans ses choix nationaux. Nul ne sait où cette situation inédite peut conduire la planète. On constate quand même que plusieurs gouvernements européens, peu suspects de gauchisme anti-OTAN, parlent avec insistance, sous des prétextes divers, d’un nouveau concept d' »Europe de la défense ». Ils ne sont simplement pas tout à fait aveugles.

Il faut encore savoir qu’une partie des chasseurs-bombardiers « belges » sont équipés de façon à pouvoir transporter (et larguer…) des missiles nucléaires tactiques, entreposés aujourd’hui à Kleine Brogel. Si le commandement de l’OTAN (Washington donc) le décide, nos F-16 doivent donc être prêts à larguer le feu nucléaire sur les cibles que ce commandement leur désignera. Ce sont donc bien des pilotes belges aux commandes d’avions belges qui largueront des missiles nucléaires (américains) sur l' »ennemi » désigné. Une riposte, même proportionnée, de la part de cet ennemi entraînera donc au moins des tentatives de bombardement nucléaire de la Belgique. Les risques que nous redoutons quant à Doel 2 et Tihange 3 seraient ravalés au rang de l’anecdote.

Or, un des « avantages » présentés dans l’actuel marchandage quant au remplacement de nos F-16, est la capacité du F-35 d’embarquer ces missiles nucléaires sans transformations coûteuses, comme ce serait le cas si l’on choisissait une des propositions alternatives. C’est donc une excellente raison pour tout citoyen soucieux de préserver son pays du feu nucléaire de refuser sans appel le choix de ce F-35.

Il n’est pas inutile non plus de rappeler que ce F-35 est tellement « moderne » qu’il est loin d’être au point et donc opérationnel quasiment nulle part. On comprend le forcing du gouvernement américain de multiplier les ventes de cet aéronef défectueux afin de répartir le coût de sa mise au point, pour autant qu’on y arrive un jour. (On se souviendra de la saga du F-104, le « cercueil volant », qui n’a jamais pu être mis au point, adopté par plusieurs alliés des Américains, mais jamais par eux-mêmes.)

C’est là donc deux raisons majeures de s’opposer au remplacement des F-16 par ces F-35.

À ce stade, on devrait évidemment se demander pourquoi même s’équiper de chasseurs-bombardiers pratiquement incapables d’intervenir sur leur territoire national. Le fait est que, depuis quelques dizaines d’années, les gouvernements belges ont définitivement renoncé à toute idée de « défense nationale ». Notre sort a été totalement mis entre les mains de l’OTAN et nos choix en matière de défense sont ceux que l’OTAN nous assigne.

Vu notre taille et notre poids géopolitique, nous sommes donc réduits au rôle de larbins. 

Il reste, sans doute, deux autres avions dans la course absurde au remplacement des F-16 : l’Eurofighter britannique et le Rafale français. Si l’on admet que le coût avancé aujourd’hui pour ces engins est sensiblement identique (environ 100 millions d’euros pièce), et que les retombées économiques pour le pays seraient plus ou moins comparables (quelques milliards d’euros et quelques milliers d’emplois, mais ce sont des chiffres invérifiables), il faut se poser la question de nos propres choix en termes de géopolitique au cas où l’Alliance atlantique se déliterait avant la fin de vie de cette coûteuse flotte. Envisageons-nous de rester proches des Britanniques, qui s’apprêtent à larguer les amarres de l’alliance économique, ou plutôt des Français dont les frontières ne sont pas près de s’éloigner ?

À défaut de pouvoir enterrer le funeste projet de remplacer des chasseurs-bombardiers, inopérants pour NOTRE défense nationale, il faut se résigner au choix qui est le moins absurde pour notre contexte géopolitique, et ce quelles que soient les préférences des militaires, qui doivent rester aux ordres du pouvoir politique, et surtout pas l’inverse.

La paix !

Mais c’est quoi la paix ?…

Les vacances de printemps sont officiellement terminées en Belgique. En France elles commencent. Mais la chasse aux œufs de Pâques, elle, a eu lieu partout ce dernier  week-end. Enfin partout où il y a des cloches.

Des cloches qui, selon le caricaturiste Sondron, larguaient ce dimanche des bombes sur d’autres continents avec le visage de Trump. Il aurait pu leur coller aussi bien celui d’Elisabeth, de Philippe, de Hollande ou de leurs premiers ministres (pour ne parler que de quelques proches)… Il est vrai que les bombes belges en Irak et en Syrie « tombent toujours au bon endroit » selon la déclaration d’un pilote de nos F-16 que nous avons relatée en novembre dernier.

Mais que la guerre est enivrante, captivante, avec ses bons et ses méchants, ses héros et ses victimes, ses stratèges et ses traîtres, sa fureur et ce grand show son et lumière avec lequel ne rivalisera jamais aucun feu d’artifice du 21 juillet.

Qu’est-ce donc que la paix, à côté de tout cela ?… Si ce n’est l’absence de tout cela ?

Eh ! oui… n’est-ce pas cette image de vide que nous laisse ce petit mot, si semblable à un autre, tout aussi minuscule, un peu plus incongru… qui, lui au moins, n’est pas dépourvu d’une certaine fragrance.

Ah ! c’est donc cette notion de vent, de vide, qu’on aurait réussi à nous fourrer dans le crâne ? La paix, au fait… voyons, voyons… Oh ! pas la peine de chercher du côté de nos grands philosophes ou théologiens, si épris de guerres justes tout au long des siècles.

Cherchons plutôt du côté des poètes. Par exemple ce que nous en dit cet aède grec, Yannis Ritsos, que citait Jean-Luc Mélenchon dans son meeting du 9 avril à Marseille.

Ce sera, si vous le voulez bien, notre  petit œuf de Pâques à nous…

http://www.ouest-france.fr/politique/jean-luc-melenchon/direct-suivez-le-meeting-de-jean-luc-melenchon-marseille-4918007   


Le rêve de l’enfant, c’est la Paix,
Le rêve de la mère, c’est la Paix,
Des mots d’amour sous les arbres…
C’est la Paix…

Le père qui rentre le soir un long sourire dans les yeux
Dans ses mains un panier rempli de fruits
Et sur son front des gouttes de sueur qui ressemblent
Aux gouttes d’eau gelées de la cruche posée sur la fenêtre…
C’est la Paix…

Quand se referment les cicatrices sur le visage blessé du monde
Et que dans les cratères creusés, on plante des arbres;
Quand, dans les cœurs carbonisés par la fournaise,
L’espoir fait ressurgir les premiers bourgeons
Et que les morts peuvent enfin se coucher sur le côté
Et dormir sans aucune plainte, assurés que leur sang
N’a pas coulé en vain…
C’est la Paix….

La Paix, c’est la bonne odeur des repas,
Le soir quand l’arrêt d’une voiture sur la route
Ne provoque aucune peur,
Et que celui qui frappe à la porte, ne peut être qu’un ami
Et qu’à n’importe quelle heure, la fenêtre ne peut s’ouvrir
Que sur le ciel et laissant nos yeux refléter comme une fête
Des cloches lointaines de ses couleurs…
C’est la Paix….

Quand les prisons deviennent des bibliothèques
Et que de porte en porte, une chanson s’en va dans la nuit…
Quand la lune du printemps sort des nuages semblables
A l’ouvrier qui le samedi soir sort fraîchement rasé
De chez le coiffeur du quartier…
C’est la Paix…

La Paix, ce sont des meules rayonnantes dans les champs de l’été
C’est l’alphabet de la beauté sur les genoux de l’aube.
Quand tu dis, mon frère, demain, nous construirons,
Quand nous construisons et que nous chantons…
C’est la Paix…

Quand la nuit ne prend que peu de place dans le cœur
Et que les cheminées nous montrent du doigt le chemin du bonheur,
Quand le poète et le prolétaire peuvent à égalité
Respirer le parfum du grand œillet du crépuscule…
C’est la Paix…

Mes frères, c’est dans la Paix que nous respirons à pleins poumons
L’univers entier avec tous ses rêves…
Mes frères, mes sœurs, donnez-vous la main…
C’est cela la Paix.

Yannis Ritsos (1909 – 1990)
Texte traduit du grec par l’auteur,
Revue Europe, août-septembre 1983
in Guerre à la guerre – Éditions Bruno Doucey – octobre 2014

Coup d’œil sur l’actualité

« 17 attaques terroristes en Europe en 2015. En 2014 seulement quatre. »

« Un rapport peu optimiste d’Europol sur la menace terroriste. »

« Une fois que l’État islamique sera défait, il n’y a pas de doute, il sera remplacé par un autre. »

Voilà quelques titres récents parus dans la Presse. Nul besoin d’éditorial pour les commenter.

Ces jours-ci, les mêmes organes de Presse reprennent fidèlement la communication du Ministère de la Défense annonçant la longue liste de nos interventions militaires programmées pour 2017 dans le cadre du Readiness Action Plan de l’OTAN  : Irak, Syrie, Mer baltique (pays voisins de la Russie), République Démocratique du Congo, Mali, Niger, soulignant le rôle important joué par nos F16.
Monsieur le Ministre de la Défense, il nous manque malheureusement la liste des opérations programmées par nos adversaires, ceux que nous sommes censés combattre pour défendre notre pays… si loin de nos frontières.

LA PAIX ÇA S’APPREND

Guérir de la violence et du terrorisme

par DAVID VAN REYBROUCK  et  THOMAS D’ANSEMBOURG
Aux Éd. ACTES SUD    http://www.actes-sud.fr/catalogue/societe/la-paix

Extrait de l’ouvrage : Face à la montée des violences et du terrorisme, rien n’est fait pour apprendre la paix. Il y a un coûteux ministère de la guerre. Nous avons une administration et une armée de fonctionnaires avec ses corps d’élite, des moyens considérables de recrutement, d’entraînement, de communication, d’espionnage, de recherche scientifique, et une importante couverture médiatique…
Et la paix ?…  Où est le ministre, le ministère et le personnel en charge de l’organisation des programmes et formations, du soutien logistique et de la couverture médiatique? Où sont les budgets, le recrutement, le soutien à la recherche et aux échanges internationaux ? Et surtout, qui accepte en haut lieu de légitimer l’éducation – tant scolaire que permanente – à la paix ?

LA CRISE MIGRATOIRE ET LA POLITIQUE DES GRANDES PUISSANCES OCCIDENTALES

Le cas tragique du Moyen-Orient

par Jean-Christophe Defraigne (Université Saint-Louis. Bruxelles)

Téléchargez ci-dessus le texte complet de la retranscription de l’intervention que Jean-Christophe Defraigne a faite, non pas le 22 novembre à Arlon, mais au printemps, dans le cadre de la Semaine sociale du MOC. Cette intervention était très proche de celle d’Arlon quant à son contenu. Voici un lien pour écouter la même intervention (si vous êtes plus « oral » qu’ « écrit ») : https://soundcloud.com/radio27-be/jean-christophe-defraigne-universite-saint-louis

« La crise migratoire de l’UE que subissent des millions de réfugiés est largement la conséquence de plusieurs décennies des politiques étrangères des grandes puissances occidentales au Moyen-Orient. Pour en comprendre la cause, il nous faut analyser les interventions impérialistes des puissances européennes et la manière dont elles ont façonné ou détruit durablement les États au Moyen-Orient. »  (…)

Enfin un peu d’Histoire face à la désinformation systématique des grands médias de plus en plus contaminés par la propagande de guerre.

Une belle leçon de démocratie à l’Europe des affairistes.

Retour aux sources de la Démocratie.
L’Europe des affaires et de ses diktats en prend un sacré coup!

Belle revanche de l’Histoire. Le pays qui fut le berceau de la démocratie, qui connut comme toute l’Europe l’histoire agitée de ces vingt derniers siècles, qui fut victime d’une guerre mondiale sans dédommagement de l’occupant, qui s’embourba ces dernières années dans le marasme des magouilleurs de tous poils, qui accumula une dette odieuse impayable envers une Europe affairiste complice d’un FMI cynique, poussant à l’endettement selon une tactique mondiale bien connue pour mieux imposer aux pays débiteurs l’asservissement à leurs fameuses « Lois du Marché »…

Une Grèce qui maintenant a dit NON, ça suffit, par la voix de 61 % de ses citoyens.

Un camouflet cinglant à tous les prophètes de malheur du NO FUTURE, aux résignés de la REALPOLITIK, aux fidèles ouailles de la RELIGION DE L’ARGENT, aux inconditionnels de la GUERRE, SOURCE DE PAIX et de toutes ses déclinaisons

  • Trusts militaro-industriels et techno-science = Avenir de l’Homme.
  • OTAN = Avenir de l’Europe.
  • Guerres « défensives » menées à des milliers de km de chez nous = Avenir de l’Occident.
  • Guerre économique aux ressources naturelles au nom de la sacro-sainte croissance = Avenir de la Planète.

Complétez vous-mêmes la liste de ces absurdités érigées au rang de dogmes dans la nouvelle Église conquérante du Tout-puissant Business.

Mais ne nous emballons pas…  S’il est vrai qu’il faut parfois plonger au fond du marais pour mieux reprendre pied et remonter à la surface, les requins, eux, n’ont rien perdu de leur agressivité.  Du moins, savons-nous, une fois de plus – car d’autres exemples nous sont donnés aujourd’hui en Europe et dans le monde – qu’il est possible de leur résister. A condition que nous-mêmes en soyons convaincus et que nous réagissions avec l’audace qui s’impose, loin des chimères des évolutions sans en avoir « l’air », des transitions dites en douceur, des alternatives en trompe-l’oeil et autres benoîtes illusions de petits-bourgeois dissimulant mal leur peur du risque.

P.-S. Nous présentons nos sincères excuses aux requins des mers, prédateurs avisés et circonspects, pour les avoir confondus avec quelques uns de nos frères humains dépourvus de telles qualités.

Terrorisme planétaire

La malédiction de l’or noir s’est abattue sur la Mésopotamie depuis sa découverte sous l’empire ottoman. Année après année, crise après crise, guerre après guerre, l’accès auxgisements pétroliers a attisé la convoitise des nations.

Une débâcle planétaire imparable ?

Aujourd’hui, l’or noir est plus que jamais nécessaire à la survie de nos démocraties exemplaires. France-Culture vient de donner la parole samedi dernier à Nicolas Sersiron, président du CADTM France, auteur du rapport Dette et extractivisme. Il revient sur la débâcle planétaire en cours, ultime étape de notre conquête des continents, de l’esclavagisme industriel, du colonialisme génocidaire, du pillage tous azimuts, notamment à travers l’agroproductivisme, « le plus grand crime contre l’humanité », affirme-t-il, démonstration à l’appui.

Des membres et des sympathisants de la Colupa nous ont demandé de diffuser cet entretien. Ce que nous faisons volontiers.

Retrouvez l’entretien ici

Le bilan s’alourdit chaque jour des pertes irrémédiables qu’entraîne la course aux ressources naturelles. Quand Nicolas Sersiron dénonce notamment l’agriculture productiviste subventionnée qui entraîne l’élimination de l’agriculture vivrière, celle qui pourtant nourrit encore près de 70 % de la population mondiale, il nous rappelle aussi que cet agroproductivisme est un acteur central du réchauffement de la planète et de la chute de la biodiversité. Une thématique qui sera certainement évoquée lors de de la Petite Foire à Semel (Neufchâteau) face à la grande Foire de l’agrobusiness à Libramont, le dernier week-end de juillet.

Prendre sans rendre, comme le fait l’entreprise extractiviste néocoloniale, doit s’arrêter si nous ne voulons pas que la barbarie se globalise au rythme de la marchandisation.

L’interview de Nicolas Sersiron inclut aussi un témoignage impressionnant de Henry Muhyia, secrétaire exécutif de la Commission Épiscopale pour les Ressources naturelles de la RDC. Car pendant que notre attention est accaparée par les exploits guerriers de plus de 40 pays coalisés contre la menace jihadiste, d’autres régions du monde, dans un silence assourdissant, continuent à être mises à sac, comme cela se passe dans notre ancienne et riche colonie du Congo. Ainsi s’allonge jour après jour la liste des victimes de la faim, de la maladie, de l’exode, guerre si peu spectaculaire que livre au monde entier le terrorisme planétaire du tout à l’économie.   .

Voir aussi ici l’entretien paru sur le site d’Alternatiba 89.

Qu’auriez-vous fait en mai 40 ?

Lors des attentats islamistes, on a beaucoup parlé du mal, mais peu des racines du mal.

Parmi celles-ci, se distingue la période coloniale qui n’en finit pas de produire ses effets pervers. Le roman noir de la colonisation continue d’ailleurs à s’éditer et à se vendre à travers de multiples ouvrages. Certains sont même devenus des best-sellers. Sans remonter jusqu’aux Racines du Ciel de Romain Gary, rappelons le récent succès de Congo. Une histoire de notre compatriote David Van Reybroeck (2012). Et plus près de nous encore, le roman historique que vient de publier notre concitoyen luxembourgeois Marcel Godfroid, originaire de St-Hubert, Le Bureau des Reptiles, sur la période coloniale de Léopold II, dont Colette Braeckman, la spécialiste de l’actualité africaine, faisait récemment l’éloge dans le journal Le Soir. (www.lebureaudesreptiles.be).

81uJMy1+rML._SL1500_Curieusement tous ces témoignages n’éveillent guère d’échos dans l’opinion publique. Et encore moins parmi nos dirigeants. On a même essayé en 2005 de parler de « colonisation positive » alors que l’inventaire de ses effets dévastateurs est encore loin d’être clos.

L’auteur algérien Boualem Sansal, qui a reçu en 2013 le grand prix de la francophonie décerné par l’Académie française et dont le dernier ouvrage s’intitule Gouverner au nom d’Allah, a une expression très crue mais qui dit bien  ce qu’elle veut dire :

« Vous nous avez enculés pendant 130 ans, comment voulez-vous qu’ensuite on marche droit ? ».

Mathieu Belezi, dont les ouvrages récents nous parlent aussi des ravages de la colonisation, avouait dans une récente interview de La Libre Belgique:

« Je sens cette censure qui reste dès qu’on parle de la conquête française. Dans certains journaux les journalistes me disent combien ils avaient apprécié mes livres, mais pourtant aucun article n’a paru chez eux. »

Privilégier l’instant pour mieux ignorer l’Histoire ?

L’immédiateté et la superficialité de la « com », si caractéristiques de notre époque, empêchent de plus en plus de relier les événements les uns aux autres. On braque toutes les caméras, tous les micros, tous les scalpels des high tech news sur les horreurs de telle ou telle guerre (on n’a que l’embarras du choix) pour mieux disséquer le calvaire de leurs victimes. Ce qui vient avant et après ?… Pas le temps d’y penser ! Il faut déjà prévoir le prochain épisode du film d’épouvante. Étonnez-vous, après cela, de cette ignorance crasse de l’Histoire et, dès lors, de ses conséquences. Étonnez-vous de ces emballements que provoque la seule force du grand frisson garanti à la fois par l’image et le son, arbitrairement choisis bien entendu en fonction de la « bonne cause » que prétend défendre chacun des camps adverses.

Dès le début de sa campagne d’information 1914-2018, et pour lui donner tout son sens, la Coalition luxembourgeoise pour la Paix a tenu à publier un document démontrant que la guerre mondiale déclenchée en 1914 n’est toujours pas terminée et qu’au contraire elle n’a fait qu’étendre son champ de bataille jusqu’aux confins de la planète et jusqu’aux conflits les plus menaçants de l’actualité.

14-18. Une guerre de cent ans

Notre pays n’a d’ailleurs raté aucune occasion de s’en mêler à la faveur de ses alliances militaires, celles-là mêmes qui, tout récemment encore, l’ont forcé à envoyer ses F16 en Irak et bientôt, annonce-t-on, des troupes au sol.

« Qu’auriez-vous fait en mai 40 ? »

Mais les seules questions qui intéressent les preux chevaliers des temps présents, et qui semblent anesthésier l’esprit critique de nombreux concitoyens, sont du genre: « Qu’auriez-vous fait, vous, en août 1914 ? ». « Qu’auriez-vous fait en mai 1940 ?». « Et si vous aviez été américain le 11 septembre 2001 ? ». « Et que faites-vous aujourd’hui quand les Jihadistes nous attaquent dans nos rues, nos musées, nos cités paisibles ?… ».

Ce jour-là, il est bien temps d’y penser ! Qui sème le vent récolte la tempête : relisons notre histoire. Rappelons-nous les faits relatés dans le document ci-joint. Certes, ce ne sont pas les citoyens qui déclenchent les tempêtes, mais bien ceux qui les dirigent, eux-mêmes dirigés (consciemment ou non) par de sordides puissances d’argent multinationales sous couvert des intérêts supérieurs de la Nation… Un comble !

La guerre économique est et reste le plus puissant ressort de la « guerre tout court ».

Même si elle prend bien soin d’y mêler les stimuli trop humains que sont l’appartenance à une culture, à une nation, à une religion, à une idéologie, bref à tout ce qui peut rendre populairel’affrontement belliqueux qui n’attire pas a priori le brave citoyen.

En ce qui nous concerne, la lourde machinerie militaire de l’OTAN ne tiendrait pas un jour de plus si elle n’abritait, ne protégeait et ne cautionnait les énormes intérêts qui lient les multinationales européennes à celles de leurs partenaires transatlantiques. D’où ces nouveaux accords de libre échange (PTCI, CETA, APE, TISA…) que la vaillante Europe de la Finance s’empresse de négocier en ce moment.

Ne perdons pas espoir. Des résistances s’organisent.

Mobiliseront-elles autant de citoyens que la folle sarabande des carnavals qui déferlent tout au long au de l’année ? Sans parler des Waterloo 2015 et autres glorieuses festivités en hommage à la stupidité et à la barbarie universelles ? La réponse dépend de chacun de nous…
Voici, en tout cas, quelques précieux rendez-vous parmi d’autres :

Merci pour votre aimable attention !

Merci !

La Terre a bien assez pour combler les besoins de chacun, mais pas assez pour satisfaire la cupidité de quelques uns. (Gandhi)


 Merci à tous les membres de la Coalition qui ont renouvelé leur adhésion pour l’année 2015 ainsi qu’aux nouveaux venus qui nous permettent, tous ensemble, de continuer à lutter pour un monde un peu meilleur.
Merci aussi à tous les amis et sympathisants, aux militants du mouvement Agir pour la Paix, au Réseau des Femmes pour la Paix, à tous ceux et celles qui, de mille manières, contribuent chaque jour à l’avènement d’une humanité digne de ce nom.
Loin des injustices, des violences, des guerres qui, non contentes d’avilir la race humaine, menacent la survie de la planète et de tous ses hôtes.
Qu’une année nouvelle, porteuse d’un peu plus de joie et d’amour, en soit la récompense !

P.-S. Signalons l’excellent reportage « Osons sortir de nos tranchées » paru ce mardi matin dans L’Avenir (éd. prov. p.10). Pour l’article, cliquez ici.