Archives de catégorie : Evenements

RASSEMBLEMENT CONTRE-SOMMET DE L’OTAN

Le prochain Sommet de l’OTAN se tiendra cette année à Madrid le 28 juin. Le Premier ministre De Croo veut s’y rendre avec la promesse de porter le budget de la défense à 2 % du PIB d’ici 2035. Si la mesure est appliquée immédiatement, cela signifiera 5 milliards additionnels pour le budget de la défense, soit le double du budget actuel.

Un geste de loyauté envers l’OTAN ? Qui fixe la norme de 2 % pour tous les États membres… Mais alors qu’en est-il de la loyauté envers le peuple ? Les chariots des supermarchés sont de plus en plus difficiles à remplir et le prix des carburants monte en flèche !

Nous tirons la sonnette d’alarme. Nous refusons ces 2 % du PIB ! Retrouvons-nous le mardi 28 juin à 17h30 sur la place de l’Albertine à Bruxelles pour manifester fermement notre opposition à ce projet !

C’est l’invitation que nous adresse aujourd’hui la CNAPD  (Coordination Nationale d’Action pour la Paix et la Démocratie). Pour plus de détails, consultez: http://www.cnapd.be/events/rassemblement-contre-sommet-de-lotan/

 

MIGRATIONS

« La Turquie vient d’ouvrir les vannes »

C’est une des grandes nouvelles dans la presse écrite et autres informations diffusées par les médias au cours de ce weekend. Le pacte de la honte signé le 18 mars 2016 entre la Turquie et l’Union européenne vient d’être rompu par la Turquie. Ce pacte lui a permis d’encaisser un versement de 3 milliards d’euros, renouvelable à terme, à la condition de retenir loin de l’Europe les nombreux migrants fuyant les guerres décimant la région. Ce pacte déshonorant n’aura-t-il donc finalement servi à rien ?

Il est vrai que la Turquie, qui accueille déjà sur son territoire quelque 3,6 millions de réfugiés syriens, craint des arrivées supplémentaires, alors que la population rejette de plus en plus leur présence. En outre, elle déplore la perte récente d’au moins 33 militaires dans la région d’Idleb (Nord-Ouest de la Syrie) lors des frappes aériennes attribuées par Ankara au régime syrien, soutenu militairement par la Russie.  Elle a donc décidé de déverrouiller les frontières. Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu une réunion en urgence le vendredi soir 28 février.

On sait le chaos qui existe toujours dans certaines régions de la Syrie. On n’en finit pas d’ailleurs de compter le nombre d’alliances et de contre-alliances militaires qui se sont succédé durant ces neuf années de guerres. Les USA, l’Iran, l’Arabie saoudite, la Russie, le Royaume Uni, la France et bien d’autres pays (dont la Belgique) s’en sont mêlés. Il n’y a que que les marchands d’armes qui en ont largement profité, les usines de notre « petit pays » n’étant pas les dernières à en tirer profit grâce à nos livraisons périodiques transitant par l’Arabie saoudite.

Résultat : en neuf années de guerres, 380 000 morts, dont 115 000 civils à ce jour. Et cinq à six millions de migrants ayant fui le pays, soit le quart de la population syrienne. Et ce n’est pas fini à présent que la Turquie a décidé d’ouvrir largement ses frontières. Des centaines de migrants ont été empêchés vendredi d’entrer en Grèce par le poste frontalier de Kastanies, dans le Nord-Est de la Grèce, a indiqué une source policière grecque. Plusieurs centaines d’autres sont bloqués dans la zone tampon entre la Grèce et la Turquie, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place.

Que se passera-t-il dans les prochains jours ?...

Une fois de plus on voit à quel point les guerres pèsent lourd dans l’exode de millions de réfugiés désespérés. Nous savons que nous leur devons un geste d’accueil. Du moins un certain nombre de citoyens généreux le savent, car du côté du Gouvernement c’est très différent : on veut bien batailler là-bas, mais pas question d’en subir les conséquences !

Mais pourquoi parmi tant de manifestations chez nous, en France et autres pays voisins –  en faveur d’indiscutables bonnes causes – l’opposition aux guerres tient-elle si peu de place ? Des guerres dans lesquelles nous sommes pourtant bel et bien impliqués, à la fois par l’envoi sur place de militaires et d’avions de combat et par la production et la vente d’armes légères appréciées dans le monde entier. Comme si la spirale de la violence – quel que soit  le camp – pouvait nous conduire un jour à la paix…

Face aux nombreuses et puissantes coalitions pour la guerre, c’est dire si une modeste coalition pour la paix comme la nôtre a encore du pain sur la planche ! Et à quel point nous dépendons des liens à rendre toujours plus étroits et efficaces avec nos associations-membres ainsi qu’avec les mouvements citoyens qui agissent à l’échelle nationale et internationale.

LA VICTOIRE DE LA VIOLENCE, PAS DE LA PAIX !

Les sanglots longs / Des violons / De l’automne  / Blessent mon cœur / D’une langueur / Monotone…

C’est par ce message codé, emprunté au célèbre poème de Verlaine, que Londres annonçait, il y a 75 ans, le débarquement de Normandie.

Une commémoration, une de plus, qui célébrait ce jeudi 6 juin les valeurs sacrées d’une guerre juste nous menant enfin à la paix.

La paix ?… Faut-il rappeler que pas plus avant la Seconde Guerre mondiale que la Première, pas plus aujourd’hui que lors des guerres napoléoniennes, pas plus demain matin qu’il y a mille ans, dix mille ans et tout au long de la vie de l’homo sapiens (autre flagornerie manifeste !), la violence des guerres justes n’a jamais conduit à la paix, des guerres d’ailleurs toujours justes aux yeux de ceux qui les font.

Mais bien à un enchaînement inéluctable de nouvelles guerres nous attirant dans une spirale sans fin de la violence.

Bien entendu, nous pouvons mesurer, si cela nous chante, les degrés de barbarie d’une guerre à l’autre, d’une violence à l’autre, d’un camp à l’autre. Comme nous pouvons – et personne ne s’en prive – réécrire l’histoire à la façon de Jules César, celle des vainqueurs de toutes les époques. Et ainsi entretenir le mythe selon lequel « La fin justifie les moyens ». Ou mieux encore : « Si tu veux la paix, prépare la guerre ».

Au profit de qui ? De quoi ?…

Il suffit de voir le tableau fort peu idyllique que nous offre notre planète aujourd’hui. Où règne sans partage une humanité fière de sa supériorité et de son esprit de conquête. A tel point que les cerveaux les plus futés cherchent désespérément une nouvelle planète où la vie serait possibleAlors qu’ils l’ont sous leurs pieds. Une vie apparemment si rare… dans l’immensité cosmique !

Le nombre de chefs d’État et de délégués invités hier en Normandie était impressionnant. Mais certains d’entre eux, pourtant protagonistes indiscutables de la « victoire », ont été tenus à l’écart. Au nom d’une nouvelle Guerre froide… C’est bien parti !

Il serait beaucoup plus utile, face à tous ces discours enflammés et ces cérémonies fondées sur une émotion facile (et parfaitement compréhensible vu le sort de tant de malheureuses victimes), de se rappeler les témoignages d’authentiques combattants pour la paix. Mais qui le fait ?… Face aux multiples et puissantes coalitions pour la guerre – dont témoigne encore une actualité brûlante -, combien comptons-nous decoalitions pour la paix ? Et quels sont nos moyens d’action, de quel poids pesons-nous aujourd’hui dans l’opinion publique ?

Nous sommes bien placés pour le savoir à la Coalition luxembourgeoise pour la Paix face au rouleau compresseur de la propagande de guerre omniprésente. Y compris sous les atours les plus attrayants, selon des tactiques de camouflage bien connues. Comme la prochaine « Marche Européenne du Souvenir et de l’Amitié » qui va se dérouler du 25 au 28 juin dans notre province, présentée tout bonnement comme »un événement sportif et convivial de grande ampleur, organisé chaque année par la Défense et la Province de Luxembourg« .

Nous tentons, bien sûr, de faire entendre le son de nos Tambours pour la Paix chaque 21 mars, de participer de manière critique aux rendez-vous annuels du War Bastogne Museum, de relayer diverses manifestations comme tout récemment à Arlon celle du Pacemakers Nuclear Tour, d’accompagner les actions menées en faveur des réfugiés victimes de nos guerres militaires, économiques, écologiques, etc. Il n’en reste pas moins que le déséquilibre des moyens entre nous et le trust militaro-industriel est total !

Pour ne pas abuser de l’attention de ceux et celles qui voudront bien lire ce message, rappelons que la COLUPA signale clairement dans son Texte directeur (point 2) que « nos actions sont basées sur la stratégie non-violente« . Il est curieux de constater aujourd’hui le peu de crédibilité qu’offre cette alternative (qui a largement fait ses preuves) face à tous les délires encombrant nos réseaux sociaux et asociaux… Mais si voulez vous informer plus à fond des succès remportés par ceux et celles qui ont tenu à résoudre d’importants conflits (les sources des conflits existeront toujours) par une véritable stratégie de la lutte non-violente, il vous suffira de jeter un coup d’œil sur la longue liste publiée sur le site.

Profitons aussi de l’occasion pour joindre deux documents liés aux récentes commémorations de la Première Guerre mondiale. Afin de combler, au moins en partie, les lacunes d’une regrettable désinformation. Et dans l’espoir, partagé par toutes les associations-membres de notre coalition, qu’un jour le langage de la raison l’emportera sur la paranoïa des grands de ce monde !

 

Les activités prévues pour le mois de juin et le second semestre 2019 seront communiquées à mesure de leur programmation à toute personne qui en fera la demande à l'adresse : colupa@gmail.com.

Colloque du Bastogne War Museum. 15 mars 2019

Les ruines de la Seconde Guerre mondiale sont encore fumantes que le monde s’installe pour un demi-siècle dans une « drôle de guerre » planétaire. Conflit total – idéologique, économique, scientifique, culturel – la guerre froide s’est achevée avec la disparition de l’un des adversaires. Une nouvelle guerre froide est-elle à l’œuvre ?

Trente ans après la chute du Mur de Berlin, événement symbolique de la fin de la « vraie » guerre froide, le 3e Colloque des Rendez-vous du Bastogne War Museum est consacré à cette question.

Avec : Joël BRUNEAUHélène CARRERE D’ENCAUSSEDaniel COHN-BENDITEtienne DAVIGNONAlain FRACHONAndrey GRACHEVFrançois HEISBOURGJacques JULLIARDBenoît LUTGENAntoinette SPAAKJean-Michel STERKENDRIESPiotr TOLSTOÏHubert VEDRINE.

Pour plus d’infos : https://www.eventbrite.be/e/colloque-1532019-dune-guerre-froide-a-lautre-tickets-53008238067

* * *

Telle est l’annonce récente que nous a communiquée le War Museum

Pour rappel, notre Coalition luxembourgeoise pour la Paix a été fondée en 1991, justement lors de la fin de la guerre froide avec l’écroulement de l’URSS et la première Guerre du Golfe. Suivie d’autres guerres, pas froides du tout, qui se poursuivent jusqu’à nos jours, que ce soit au Moyen Orient ou ailleurs.

C’est dire l’intérêt que nous portons à la thématique de ce colloque. Et aux commentaires accompagnant l’invitation qui évoquent la possibilité d’une « seconde guerre froide » apparue tout récemment.

Nous serons donc heureux d’entendre les opinions des personnalités invitées et d’exprimer également notre point de vue lors des échanges auxquels ce colloque donnera lieu.

Avions F-35. Commerce des armes. Bertrix 8 novembre.

Deux titres parus à la une du quotidien L’Avenir de ce lundi 22 octobre :

ACHAT DES AVIONS F-35 : COMME SI C’ÉTAIT FAIT…

Et un peu plus bas :

LA WALLONIE POURRAIT CESSER DE VENDRE SES ARMES

Dans le premier titre, un conditionnel de pure forme qui équivaut à une affirmation. Bienvenue aux F-35 ! Dans le second, on devine : pas question de cesser de vendre nos armes. À l’Arabie saoudite (ou ailleurs). On a compris.

D’où l’intérêt de la rencontre qui se déroulera au Centre culturel de Bertrix le 8 novembre à 20 h…

« Quel armistice ? Un marché florissant : le commerce des armes »

Infos et réservations : 061/41 23 00 – cc.bertrix@belgacom.net.  PAF : 4 € (au profit de la Colupa)

Cette question sera abordée par Luc Mampaey, du GRIP (Groupe de recherche etd’information sur la paix et la sécurité) et Montserrat Carreras (Amnesty) qui évoqueront les différents aspects de ce vaste sujet pour nous permettre de nous forger en toute connaissance de cause, notre propre opinion.

En seconde partie de soirée, un échange-débat, modéré par Bruno Bodeux, de la Colupa, permettra à chacun de s’exprimer sur le sujet, voire de s’impliquer activement dans des projets et actions menés conjointement par la Colupa, le CNCD 11 11 11 et Amnesty International. (*)

Personne ne peut l’ignorer, chaque jour, des millions de personnes souffrent des conséquences directes et indirectes du commerce des armes. Comment arrêter ce massacre ?

Au moment où nous commémorons un peu partout le centenaire de l’Armistice de 1918, qui était censé inaugurer une paix mondiale, il est salutaire de s’interroger sur l’état du monde actuel et sur la prolifération des armes traditionnelles, chimiques, voire nucléaires qui démontrent à quel point la Paix est loin de régner sur notre terre. D’après les historiens, la période de paix totale cumulée de 1945 à nos jours n’excède pas … trois mois !

Il est plus que jamais urgent de s’interroger sur le commerce des armes et sur les  dérives de ce marché florissant qui entraînent notamment certains États producteurs d’armes à déverser sans vergogne leur marchandise en territoires occupés, fermant les yeux sur l’usage qui en est fait ou pire, générant eux-mêmes ces guerres par leur comportement « diplomatique ».

Entre autres fournisseurs : la Belgique et la FN dont la Région Wallonne est actionnaire à 100 %, c.-à-d. vous et moi.

Cela ne mérite-t-il pas le temps d’une solide réflexion et la prise en compte d’initiatives citoyennes témoignant de notre sens des responsabilités ?

(*) Cette soirée s’inscrit en parallèle avec le spectacle December Man programmé le 25 octobre à 20h au Centre culturel de Bertrix qui évoque intelligemment le phénomène des tueries ayant pour cible des étudiants dans leurs écoles aux USA.

Journée de la Paix ce 21 septembre. Qu’en ferons-nous ?…

En 2015 l’Assemblée générale des Nations Unies a consacré cette Journée au renforcement des idéaux de paix, tant au sein des nations et des peuples qu’entre ceux-ci.

C’était dans le cadre des 17 objectifs du développement durable, l’objectif n° 16 étant dénommé « Paix, justice et institutions efficaces »

2018 commémore en même temps le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme et le 100e anniversaire de l’Armistice marquant non pas exactement la fin de la Première Guerre mondiale mais plutôt les préparatifs de la Seconde (si l’on veut bien revoir attentivement ses cours d’histoire).

Curieusement, la Déclaration universelle des droits de l’homme ne contient pas d’article distinct sur « le droit à la paix ». C’est pourquoi, cette année, les initiateurs de la journée mondiale de la Paix invitent chacun d’entre nous à agir.

Comment ?… Voici les trois suggestions qu’ils nous adressent :

  • Cherchez à régler pacifiquement les conflits lorsque ces derniers surviennent autour de vous.

  • Enregistrez une vidéo de vous en train de lire l’un des 30 articles de la Déclaration dans l’une des 135 langues actuellement disponibles et partagez votre vidéo avec vos amis.

  • Réagissez lorsque les droits de quelqu’un d’autre sont menacés, investissez-vous pour défendre les droits fondamentaux des autres au travail, à l’école ou autour d’un repas. http://www.un.org/fr/events/peaceday/

Fort bien. Des conseils qui ne feront de mal à personne… Mais la paix se limiterait-elle à ces relations de proximité ?

Alors que la guerre est partout : la « vraie guerre », auxquelles nous participons chaque jour au sein de coalitions de plus en plus nébuleuses.

Et toutes les autres, qui ne sont pas « fausses » pour autant, mais au contraire font encore parfois plus de victimes sous couvert de légitime défense de nos intérêts économiques à travers un productivisme et un affairisme exacerbés. Y compris ces ventes d’armes dont est si fière notre Région Wallonne !

Une guerre économique qui attise partout les conflits sociaux, les ravages environnementaux, les dérèglements climatiques, la longue file des migrants, loin d’une Europe de plus en plus « cadenassée ».

Mais pas un mot là-dessus !

On aura beau sonner les cloches le 21 septembre, comme d’autres organisations nous y invitent, il est douteux que nos bombes se transforment ce jour-là en œufs de Pâques…

A propos, en pensant à Rome justement, nous pourrions peut-être nous rappeler le dernier message urbi et orbi d’un certain François interpellant « tous les responsables politiques et militaires afin que soit mis un terme à l’extermination en cours ». Et de citer ensuite une longue liste de pays victimes de la guerre, parmi lesquels ceux-là justement où nos F-16 se distinguent chaque jour qui passe. En attendant l’achat d’autres avions de chasse encore plus performants.

Tous les responsables politiques et militaires.

Cela veut bien dire : sans exception ! Afin que chacun balaie d’abord devant sa porte… Façon de parler quand on sait que nos bombes explosent à plus de 5000 km de chez nous.

Or combien voyons-nous de partis politiques – en campagne pour une double élection en 2018 et 2019 – inscrire ce souci-là dans leur programme ? Et combien de citoyens pour leur réclamer des comptes, dès qu’il s’agit de conflits liés à nos intérêts économiques et à notre petit horizon quotidien ?

Justement l’occasion nous est donnée de réagir ce mercredi 19 septembre de 18 h à 22 h 30 à l’APÉRO ÉLECTIONS COMMUNALES organisé dans l’ancien Palais de Justice à ARLON !

Consultez : https://www.cncd.be/election-communale-2018-apero-politique-arlon.

 

Petite Foire et circuits courts. 28/29 juillet.

Pour sa 8e édition, la Petite foire a mis le cap sur les Circuits-Courts.

Affiche_petite_foire_2018

Une variante pour la Coalition luxembourgeoise pour la Paix sera : court-circuitons la guerre !

Car pas mal de consommateurs l’ignorent encore, le secteur alimentaire appartient à l’une des plus importantes filières du commerce mondial. La production et l’exportation des aliments se trouvent, de ce fait, au cœur d’une guerre économique implacable. Les bateaux céréaliers revendent leur cargaison à plusieurs reprises au cours d’un seul voyage selon les indices de la Bourse.

« Notre pain quotidien » est donc devenu une marchandise comme une autre, livrée aux seules lois du business. Les Circuits-Courts constituent dès lors une réplique à ce désordre.

Non seulement en consommant local, mais aussi en n’exportant pas mondial, car dans ce cas nous empêchons ailleurs de « consommer local ».

Une préoccupation souvent oubliée !…

Comment un petit pays surpeuplé comme le nôtre est-il capable de produire et de vendre des tonnes de poires à la Russie et à la Chine ? De produire et de vendre des tonnes de viande à l’Afrique ? Grâce aux subventions de l’U.E., et de concurrencer ainsi dans ce continent les petits producteurs locaux jusqu’à les ruiner ?

Savez-vous que si, depuis quelques années, nous consommons un peu moins de viande, nous en exportons toujours davantage?

Et que, d’une façon générale, nous exportons de plus en plus à destination de pays situés hors  de l’union européenne ?

« La Wallonie n’a jamais autant exporté en dehors de l’Union européenne »

Venez nous rencontrer dans notre stand pour participer à des activités et des jeux qui nous amèneront à nous poser les bonnes questions et, espérons-le, à trouver aussi de bonnes réponses. Les campagnes électorales qui se mettent en route devraient offrir à nos campagnes à nous, à notre monde rural, une possibilité d’agir sur nos responsables politiques.

Car, outre cette guerre économique, vous le savez, nous sommes aussi embarqués dans des guerres « tout court » à travers des coalitions internationales dictées par l’OTAN. Là aussi, court-circuitons ces réseaux maffieux !

TOUS ET TOUTES A LA PETITE FOIRE LES 28 ET 29 JUILLET !

Plus de détails sur le programme :

https://lapetitefoire.lemap.be/

Huit militants arrêtés après s’être infiltrés dans la base militaire de Kleine-Brogel

Huit militants de la campagne « Nuke free zone » ont été arrêtés dimanche matin après s’être infiltrés dans la base militaire aérienne de Kleine-Brogel. Mais l’opération d’exfiltration des ogives nucléaire a pleinement réussi. Les groupes, composés de 8 citoyennes et citoyens ont été arrêtés à 7h45 sur la piste de décollage des F-16 après avoir réussi à confier symboliquement aux groupes postés à l’extérieur une partie des ogives états-uniennes qui y sont illégalement entreposées depuis plus de 60 ans, comme le précise l’ong Agir pour la paix. Parmi les huit militants arrêtés dimanche figure la députée bruxelloise Écolo Zoé Genot.

Pendant ce temps nos avions militaires qui, précédemment, se contentaient d’effectuer l’une ou l’autre manœuvre durant l’année multiplient leurs survol à basse altitude de nos paisibles campagnes. Voilà qui est rassurant. La preuve : l’indifférence générale de l’opinion publique et des responsables politiques. A part bien sûr des « groupuscules pacifistes » ainsi que Mme Genot et le Pape François pour citer quelques unes des notables exceptions que compte notre monde civilisé.

Guerres  tout court, guerres économiques, guerres climatiques, guerres aux migrants ! Rien ne manque au tableau de chasse alors que, paraît-il, nous avons la chance de « vivre dans la période la plus pacifique de l’histoire de l’humanité », comme nous l’ont révélé l’asbl Bastogne Memorial et le War Museum dans leur invitation au singulier Colloque du 9 mars à Bastogne où, sans avoir droit à la parole, nous avons dû nous contenter de donner notre avis par voie de tracts.

Prochaine étape : l’appel à actions contre le sommet de l’OTAN des 11 et 12 juillet prochains à Bruxelles. Agir pour la Paix souhaite apporter son soutien à toutes celles et ceux qui participeront par leurs actions directes non-violentes à ce contre-sommet. Besoin d’une formation ? De conseils ? D’ateliers dans un domaine en particulier ? Un petit mail à nomorenato@agirpourlapaix.be.

Appel des mouvements de paix à des actions | Sommet de l’OTAN | 11&12.07 | BXL

En réponse à l’appel des mouvements de paix, et dans le respect du consensus d’action, nous invitons chacun.e à exprimer son opposition à ce sommet de l’OTAN qui a déjà le goût du sang, en organisant des actions directes non-violentes visant à bloquer et / ou à perturber le sommet.

Les cibles que nous vous proposons sont toutes soit en lien direct avec l’OTAN et son fonctionnement, soit liées à la tenue même du sommet.
Soyons créatifs-ves, radicaux-ales, multiples et solidaires des luttes contre toute forme de domination et d’injustice.

Les 11 et 12 juillet prochains, le sommet de l’OTAN se tiendra à Bruxelles… ou pas !
La liste des cibles et les infos légales sont à télécharger sur les liens ci-dessous. Pour recevoir des infos complémentaires, ou pour d’éventuels conseils quant au choix des cibles, écrivez à : nomorenato@agirpourlapaix.be
Ces deux documents seront mis à jour si nécessaires.

Dans la dernière livraison du périodique « Le Sentier de la Paix » édité par l’association Agir pour la Paix, notre compagnon d’armes (non-violentes), Thierry De Lannoy, se fend d’un article pas piqué des vers dont nous reproduisons la conclusion.

Les armées ont toujours été un outil de la politique étrangère de leur pays mais QUI DEFINIT ACTUELLEMENT EN BELGIQUE CETTE POLITIQUE ETRANGERE ? L’Europe ? L’Otan ? Les USA ? A moins que ce soit à Davos ou au groupe de Bilderberg ? Ce que nous constatons c’est que notre politique étrangère nous est de plus en plus étrangère.

L’armée doit se préparer à répondre à la menace, mais de quelle menace parle-t-on actuellement ? Devons-nous craindre une invasion venant de la planète Mars ? Qui définit cette menace ? De qui devons-nous avoir peur ? A qui faisons-nous peur ? A moins que nous soyons devenus dangereux ? Sommes-nous devenus une menace pour beaucoup de pays dans le monde ?

La course aux armements en Belgique a pour mérite d’accroître les bénéfices des entreprises d’armement et ce matériel est orienté vers des missions qui ne concernent pas la sécurité du territoire mais des missions extérieures à l’Union Européenne, comme celle d’assurer l’approvisionnement en matières premières et énergétiques. Elles seront également cause d’innombrables « dégâts collatéraux », nouveaux mots pour parler de « crimes de guerre », « crimes contre l’humanité », « massacre des innocents »

Si le général prussien Carl von Clausewitz est connu pour son livre « De la Guerre », nous en connaissons surtout une phrase : « La guerre n’est rien d’autre que la continuation de la politique par d’autres moyens ». Mais il y a une autre citation de lui : « La guerre est un acte de violence dont l’objectif est de contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté ».

Mais peut-être ai-je tort, peut-être que ces achats ont pour seul but de réaliser un plus beau défilé au 21 juillet…

10 mythes sur la lutte non-violente

Le livre « 10 mythes sur la lutte non-violente » est en vente au prix de 5 € et est disponible gratuitement on-line. Cette traduction francophone de l’essai « The Sword That Heals » de l’activiste G. Lakey fut réalisée par Agir pour la Paix et Quinoa afin de réfléchir sur la pertinence de la non-violence et/ou de la violence dans les luttes. Cette publication fait par ailleurs l’objet d’un atelier (disponible sur commande) autour de cette réflexion morale et stratégique.

Tambours pour la Paix – Programme du 21 mars

Des rassemblements de plusieurs écoles auront lieu à cinq endroits de la province dès 10h45 :

  • ARLON (dans le Piétonnier) : 150 enfants de l’Ecole communale du Centre et de Frassem battront Tambour après les discours (Autorités communales, Colupa), musique et poèmes.
  • FLORENVILLE (Ecole secondaire Ste-Anne) : étudiants du secondaire + enfants des écoles primaires battront Tambour après les discours (Ecole, Colupa), poèmes et signature du serment de la paix.
  • BERTRIX (Place communale ou Centre Bohaimont si mauvais temps) : 300 à 400 enfants des écoles de la ville battront Tambour après les discours (Commune, Colupa), musique, poèmes et lancer de confettis.
  • PALISEUL (Place communale) : une centaine d’enfants des écoles de Paliseul battront Tambour.
  • VIELSALM (Place communale) : 200 enfants battront Tambour après diverses animations.
  • En plus, des animations sont prévues dans différentes écoles :
  • A MARCHE, des animations sont programmées dans 13 écoles communales.
  • A ETALLE (Ecole communale) : la classe de 4ème année battra Tambour à 11h30 en présence des enfants des 1ères aux 3ème années. Les + grands (5e et 6e) feront une animation spécifique lors de leur semaine de « classe nature » à Gravelines (Nord de la France) !
  • A WALTZING (Ecole communale) : animation et Tambours dans le cadre de l’école