« Le but de la guerre n’est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d’en face meure pour le sien ». – Général Patton
Citation extraite du spectacle « FAIRE LA GUERRE A LA GUERRE », qui sera interprété par LES INSOUMIS à la salle LE FOYER à HABAY-LA-V. Samedi prochain 7 mars à 20 h 15
Après la conférence-débat de Michel Collon, le 27 février à Bertrix, il est utile de rappeler la position adoptée par la Coalition luxembourgeoise pour la Paix depuis sa création en 1991 (première Guerre du Golfe) : « La guerre et la barbarie qui lui est liée, nous les condamnons, d’où qu’elles viennent ».
Ceci dit, la longue liste des faits et méfaits que le conférencier nous a martelés à charge des USA et de ses alliés est encore loin de rétablir un quelconque équilibre avec la propagande partisane dans l’autre sens, bien plus policée et insidieuse, que les grands médias nous distillent jour après jour sur les événements actuels.
C’est bien là tout le problème : il faut choisir son camp (paraît-il). Dès lors, il n’y a plus qu’à retenir les faits qui nous conviennent. Et l’affrontement, y compris armé, devient inévitable.
RÉFLÉCHIR À LA GUERRE EST UNE RESPONSABILITÉ COLLECTIVE.
Dans nos difficiles tentatives d’y voir plus clair afin que ce soit la paix, la paix juste, et non la guerre toujours injuste, qui finisse par triompher, nous aurons encore besoin d’autres rendez-vous, d’autres échanges, d’autres apports. Merci à chacun de vous d’y contribuer, puisque « la guerre concerne aussi et surtout l’ensemble des citoyens qui en seront demain les principales victimes, comme ce fut le cas au siècle passé. Comme c’est toujours le cas, et plus que jamais, dans les guerres actuelles ».
Cette phrase est extraite d’une lettre ouverte signée par une vingtaine d’associations membres de notre Coalition pour la Paix, lettre adressée à notre Premier ministre et à son Gouvernement. Nous savons qu’aujourd’hui notre pays est en guerre. Mais ce n’est pas nouveau. Nous l’étions déjà depuis plusieurs années à travers nos alliances militaires et ces coalitions de « guerres préventives » en vue de défendre nos grands idéaux démocratiques et, chemin faisant, l’accès à toutes ces ressources lointaines indispensables à notre sacrosaint « taux de croissance » (et ce que cela cache… on en reparlera!).
Le centenaire de la Première guerre mondiale et les commémorations de la Seconde nous ont appris le rôle de la désinformation et de la propagande dans le déclenchement de ces tragédies. Pourquoi la lucidité dont nous sommes capables à l’égard d’un passé révolu nous fait-elle si souvent défaut face aux évènements d’aujourd’hui?
La réponse est dans la question : parce que C’EST AUJOURD’HUI.
Quand on n’a plus rien à perdre ni à gagner, tous les « secrets-défense » s’échappent soudain de la boîte noire où ils se tenaient solidement verrouillés! La somme des intelligences et des énergies qui aurait dû à l’époque servir la paix (une paix juste et non la guerre toujours injuste) se dépense plus tard en commémorations, en cérémonies du souvenir, en incantations du « plus jamais ça », et autres démonstrations d’éloquence autant que d’impuissance.
Il n’y a plus de place, dirait-on, plus de temps qui permette de réfléchir aux nouvelles tragédies et d’empêcher les guerres d’aujourd’hui de prospérer. Au contraire nous nous y enlisons un peu plus chaque jour.
Pourtant il est encore temps d’enrayer la sinistre mécanique.
A condition que ………………………
Petit exercice pratique proposé à nos lecteurs (faut bien se répartir le boulot). Voulez-vous remplir les points de suspension ?… Et nous communiquer le résultat à colupa@gmail.com ?
Merci d’avance !
S’il vous reste encore un peu de temps, lisez les vers magnifiques du slameur Sam Stampan en pièce jointe.